par Marlène Bouillon, Dt.P., Ph.D.,
Nutritionniste-Diététiste et docteure en physiologie/endocrinologie, Directrice scientifique
En tant que nutritionniste-diététiste clinicienne et directrice scientifique, je ne cesse de répéter que la nutrition est une science en évolution! D'ailleurs, le rapport publié en 2023 a suscité bien des échanges animés dans les médias sociaux, électroniques et autres. Pourtant, il est venu confirmer une tendance qui se dessinait dans les publications scientifiques des dernières années. Ce rapport regroupe 16 revues systématiques et les 14 revues systématiques de maladies chroniques s’appuient quant à elles sur 364 études comprises dans les analyses contextuelles (208 études de cohortes et 155 études cas témoins).
👉 Repères canadiens sur l’alcool et la santé – Rapport final 2023
En consultation, ma première étape en tant que nutritionniste est de prioriser les objectifs et de procéder un pas à la fois. Par exemple, je regarde ce qui est consommé et j’explique ce que dit la science mentionne pour les éléments concernés. Ensuite, on discute ensemble ce qui serait possible d’envisager à court, moyen et long terme comme changements.
De même, mes collègues nutritionnistes cliniciennes et moi rencontrons des clients en ligne ou dans le bureau à travers le Québec qui nous demandent si le vin rouge est mieux que le blanc ou la bière ou les spiritueux, si l’alcool fait engraisser, pourquoi la glycémie chute chez la personne atteinte de diabète après une consommation d’alcool, si l’alcool affecte la performance sportive, etc.
Mais avant d’aller plus de l’avant dans cet article de blogue, il convient de définir à quoi correspond une consommation.
Au Canada, un verre standard contient 17,05 mL (13,45 g) d’alcool pur, ce qui équivaut à :
Cela étant clarifié, regardons de plus près ce que disait ce fameux rapport.
Constat 1 - Il n’y a pas de quantités ni de sortes d’alcool bonnes pour la santé.
Saviez-vous que boire plus de 6 verres standards par semaine représente un risque plus élevé pour la santé des femmes? Que chez les hommes, un plus grand nombre de blessures, d’actes de violence et de décès est attribuable à la consommation d’alcool, surtout si on considère la consommation par occasion? Sans compter l’élévation du risque de maladie du cœur ou d’AVC peu importe le sexe. (voir la figure)
Constat 2 - Les coûts annuels en vies humaines et soins de santé liés à l’alcool sont énormes.
En 2017, on a rapporté 18 000 décès au Canada liés à l’alcool. De plus, on mentionne que les coûts associés à la consommation d’alcool au pays s’élevaient alors à 16,6 milliards de dollars, dont 5,4 milliards en soins de santé! En matière de consommation d’alcool, sachez que le niveau de risque modéré équivaut à un risque de décès prématuré de 1 sur 100.
Maintenant, quelles sont les stratégies pour relever le défi de réduire votre consommation d'alcool?
En résumé, le message de nos nutritionnistes est à l’effet que toute diminution d’alcool a un effet bénéfique sur la santé.
Si vous avez besoin d’aide pour vous aider à acquérir de saines habitudes de consommation d’alcool, notamment si vous une problématique de santé qui bénéficierait de l’apport d’un professionnel de la santé ayant une expertise en nutrition humaine et clinique (diabète, maladie cardiovasculaire, stéatose hépatique, troubles de l’humeur et anxiété, etc.), consultez sans plus attendre l'un.e de nos diététistes-nutritionnistes pour obtenir de l'aide.
https://www.nutrisimple.com/fr/consultations/
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