par Marlène Bouillon, Dt.P., Ph.D.,
Nutritionniste-Diététiste et docteure en physiologie/endocrinologie, Directrice scientifique
Les travaux de recherche de l'équipe de la professeure Stéphanie Fulton suggèrent que la consommation régulière d'aliments à teneur élevée en gras produirait des perturbations biochimiques dans le système de récompense du cerveau comparables à celles provoquées par certaines drogues illicites, favorisant ainsi l'apparition de symptômes similaires à ceux de la dépression lorsque les effets s'estompent. Dès lors, on observerait l'instauration d'un cercle vicieux de type « Je mange parce que je suis déprimé et je suis déprimé parce que je mange. »
Les résultats obtenus ont permis, en autres, de mettre en lumière une activité accrue de la molécule CREB (contribue à la formation des souvenirs) et des niveaux plus élevés de corticostérone (hormone associée au stress), ce qui se traduisait par des signes d'anxiété et de dépression chez les souris nourries de ces aliments riches en gras.
Pour la santé mentale, recherchez donc l'effet euphorisant... de l'activité physique!
Sharma, S., Fulton, S. Diet-induced obesity promotes depressive-like behaviour that is associated with neural adaptations in brain reward circuitry. Int J Obes 2013;37(3):382-389.
Je mange parce que je suis déprimé et je suis déprimé parce que je mange
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