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Les troubles de l’alimentation : comment une nutritionniste peut vous aider!

Nutritionniste-Diététiste Québec, Beauport, Beaupré, Sainte-Foy, Neufchâtel, l'Ancienne-Lorette ou Val-Bélair avec Marlène Bouillon par Marlène Bouillon, Dt.P., Ph.D., Nutritionniste-Diététiste et docteure en physiologie/endocrinologie, Vice-présidente et directrice scientifique

Les troubles de l’alimentation : comment une nutritionniste peut vous aider!

Les troubles de l’alimentation et des conduites alimentaires (TACA) et les troubles alimentaires non spécifiés (EDNOS) : la contribution essentielle d'une nutritionniste clinicienne.

En tant que nutritionniste-diététiste clinicienne depuis plusieurs années, je remarque que les gens pensent souvent que l'alimentation se gère de façon cartésienne en offrant des menus, etc.  Oui à l'éducation à la saine alimentation dans le plaisir. Cela me tient à cœur de continuer à enseigner aux gens à bien manger, par contre, il ne faut négliger la santé mentale de la clientèle tout autant! C’est pourquoi, en présence d’un TACA ou d’un trouble alimentaire non spécifié (EDNOS), je me dévoue corps et âme pour aider mes clients à se sortir de cette souffrance physique et morale.

Je tente avant tout d'aider par des mesures simples et bienveillantes afin de respecter le rythme de cheminement de l’humain devant moi et établir une relation de confiance essentielle au bon déroulement de la démarche.

Saviez-vous qu’environ 3 % des Canadiens et des Canadiennes présenteront un trouble des conduites alimentaires au cours de leur vie? Au Québec, c’est au moins 10 % des femmes âgées entre 13 et 30 ans qui sont atteintes d’un trouble de l’alimentation important. Selon l’ANEB, près de 66 % des filles et garçons âgés de 12 à 17 ans sont insatisfaits de leur poids. Si on applique les critères stricts de diagnostic, ce sont environ 4 % des adolescents qui seraient affectés par un TACA. Toutefois, la proportion peut atteindre de 10 à 15 % si on considère les formes partielles! Des chiffres qui nous font mal comme proches et professionnels de la santé! 


Bonne nouvelle : on peut s’en sortir en intervenant tôt, en acceptant de reconnaître la présence du trouble… et les mains tendues. L'expertise clinique de la nutritionniste-diététiste est un atout indéniable dans l’approche multidisciplinaire, tout comme la présence d'un psychologue pour complémenter les interventions. 

D'ailleurs, mes quelque 50 collègues nutritionnistes cliniciennes et moi accueillons régulièrement des clients en ligne ou dans le bureau, à travers le Québec, qui présentent l’un ou l’autre de ces troubles. Certaines collègues ont même une expertise dans cette sphère de la nutrition clinique. Lors du questionnaire détaillé au moment de l'évaluation, on détecte assez rapidement, selon les réponses aux questions, si la personne adhère à un mode d'alimentation et des habitudes de vie qui cadrent avec une relation troublée ou un possible trouble alimentaire. On réfère alors au médecin, après des questionnaires spécifiques pour le dépistage, afin d’obtenir le diagnostic. On y va par la suite de conseils personnalisés visant un meilleur équilibre dans l'assiette, mais aussi dans la tête, en plus de sensibiliser à l’impact du sommeil, de la gestion du stress/émotions reliés à l’acte alimentaire et de bouger plutôt dans le plaisir.

Mais avant d'aller plus loin, encore faut-il comprendre ce que sont les troubles des conduites alimentaires et les troubles alimentaires non spécifiés!

L’anorexie mentale se définit par une restriction très sévère des apports, une peur intense de prendre du poids ou d’être gros, un problème de distorsion de l’image corporelle en plus de comportements compensatoires (ex. : laxatifs, vomissements volontaires, pratique d’exercice physique de façon intense ou excessive, etc.). Il existe deux types d’anorexie : type restrictif et type avec épisode de boulimie et de comportements compensatoires. On estime que 0,5 % à 4 % des femmes québécoises souffriront d’anorexie mentale au cours de leur vie! Pour obtenir un portrait clinique plus complet, consultez ce lien https://www.psychiatry.org/patients-families/eating-disorders/what-are-eating-disorders

La boulimie nerveuse est un trouble alimentaire assez complexe qui touche différentes tranches d’âge, milieux socioéconomiques et ethnies. Bien que les femmes présentent plus souvent ce trouble plus que les hommes, ces derniers représentent 10 à 15 % des cas. On estime que 1 à 4 % des femmes québécoises présenteront de la boulimie au cours de leur vie! Dans ce trouble, il y a alternance des périodes de compulsions alimentaire, où l’on mange de grandes quantités de nourriture en peu de temps, et des épisodes de comportements compensatoires (ex. : jeûnes, régimes drastiques, vomissements volontaires, pratique d’exercice physique de façon intense ou excessive, laxatifs, etc.).  On peut afficher un poids normal ou de l’embonpoint, selon l’ampleur des comportements compensatoires et des crises. Ceci n’est pas sans créer des dommages collatéraux : les individus sont submergés par la culpabilité et la honte après les compulsions, ce qui peut mener éventuellement à des problèmes d’anxiété et de dépression, voire des idéations suicidaires. Étant donné que les crises se vivent en secret, l’isolement rend difficile le dépistage de ce trouble. Physiquement, l’émail des dents et la muqueuse de l’œsophage peut-être être endommagés par les vomissements répétés, le transit intestinal perturbé par les laxatifs, etc. 

Aussi connu sous la dénomination d’hyperphagie boulimique, le trouble de l’accès hyperphagique s'inscrit dans les troubles alimentaires spécifiques. On estime qu’environ 30 % des personnes présentant de l'obésité qui désirent perdre du poids seraient touchées par cette condition. Assez complexe, ce trouble se définit par des périodes de consommation de grandes quantités de nourriture en peu de temps, avec un sentiment de perte de contrôle durant l'épisode, sans toutefois avoir de comportements compensatoires (p. ex. : laxatifs, vomissements volontaires, pratique d’exercice physique de façon intense ou excessive). On le retrouve chez différentes tranches d’âge, chez les hommes comme les femmes. Les accès hyperphagiques deviennent de l'ordre du trouble lorsque les épisodes se produisent au moins une fois par semaine, pendant trois mois ou plus. Les personnes atteintes sont submergées par des émotions négatives comme la culpabilité, voire les remords après les épisodes de compulsions, ce qui pourrait mener éventuellement à des problèmes d’anxiété et de dépression. Ce trouble est lié à un risque accru de prise de poids et d'obésité ainsi qu'à des maladies chroniques comme le diabète et les maladies cardiovasculaires, sans compter les problèmes de sommeil, de douleurs chroniques et la qualité de vie réduite.


Dans un autre spectre, les troubles alimentaires non spécifiés (EDNOS) sont des problématiques qui ne répondent pas aux critères du DSM-5 pour les troubles alimentaires, mais les personnes atteintes ont également une piètre estime personnelle et une obsession relativement à l’image corporelle. Il semblerait que la proportion de personnes atteintes de troubles alimentaires sans répondre aux critères stricts varierait de 14 % à 22 %! En présence de ces troubles, on observe souvent des calculs obsessifs de calories ou des macros, l’adhésion répétitive à des régimes amaigrissants, du surentraînement, des visites à l’épicerie qui ne finissent plus, etc.

Par exemple, l’orthorexie se caractérise par une obsession de manger sainement et de la rigidité quant aux aliments à consommer. Ainsi, une simple visite à l’épicerie se transformera en véritable cauchemar pour un individu présentant ce trouble, car il consacrera énormément d’énergie au choix des aliments. Au retour à la maison, les calculs et la préoccupation de les apprêter « sainement » prendront le relais! On comprend vite que la spontanéité de l’acte alimentaire et le plaisir de manger sont relégués au second plan, voire inexistants! Il s’ensuit de l’isolement social en raison de l’ampleur des comportements, de la détresse vécue en « absence d’aliments considérés sains », du refus des invitations à partager un repas et du temps consacré à tout ce qui entoure l’acte alimentaire dans une journée.

Dans le cas de la dysmorphie musculaire ou bigorexie, la personne a l’impression d’être toujours trop mince ou jamais assez musclée, tout le contraire de l’anorexie mentale! Ce trouble alimentaire est principalement présent chez les hommes et, on le devine facilement, dans le milieu sportif. La personne atteinte de dysmorphie musculaire s’impose souvent des règles strictes quant à la prise alimentaire en plus de celles associées aux entraînements, sans compter la prise de suppléments qui peut prendre des proportions assez impressionnantes.  La culpabilité et la honte, voire la colère sont présentes dès qu’une entrave à respecter les entraînements imposés ou le régime alimentaire jugé adéquat pour atteindre ses objectifs se pointe. Dans la forme sévère de ce trouble, le travail, les études, la vie sociale et les moments de détente écopent au profit des entraînements. Et que dire du risque accru de blessures avec une telle intensité et fréquence d’activité physique!


Peu importe la forme du trouble dont vous êtes atteint, on vous aidera à y voir plus clair, à vous apaiser et à développer progressivement une relation plus saine avec les aliments et/ou votre image corporelle pour une meilleure santé mentale et physique. Vous n’êtes pas une statistique ou un cas, mais un humain qui mérite respect et compassion, autant dans sa détresse qu’après son cheminement.

Ainsi, de concert avec un psychologue et votre médecin spécialiste, on sera à même de vous accompagner à long terme dans votre démarche afin de diminuer les règles, la rigidité, l’anxiété et la culpabilité, et ce, grâce à nos compétences acquises dans le cadre de formations spécialisées et continues sur le sujet. Il faut comprendre que la normalisation de l’alimentation permettra de satisfaire les trois besoins fondamentaux qui constituent le pilier du traitement de ces troubles : le besoin physiologique, le besoin psychologique et le besoin social.


Mais il faut être lucide : ces troubles sont parfois enracinés de longue date avant de consulter, d’où l’importance d’une prise en charge continue et sur une durée suffisante afin de maintenir l’amélioration à long terme.

En résumé, consultez l'un.e de nos diététistes-nutritionnistes afin de prévenir le développement ou l’aggravation d’un trouble afin de favoriser la rémission et faire la paix avec votre image corporelle et les aliments pour une vie plus heureuse et en santé.

https://www.nutrisimple.com/fr/consultations/anorexie-mentale/
https://www.nutrisimple.com/fr/consultations/boulimie/
https://www.nutrisimple.com/fr/consultations/acc%C3%A8s-hyperphagique-hyperphagie-boulimique-binge-eating-disorder/
https://www.nutrisimple.com/fr/consultations/troubles-alimentaires-non-sp%C3%A9cifi%C3%A9s-orthorexie-bigorexie/

 

Sources des statistiques et mise à jour DSM-5
https://sante-mentale-jeunesse.usherbrooke.ca/je-suis-un-professionnel/troubles-du-comportement-alimentaire/
https://anebquebec.com/troubles-alimentaires
https://anebquebec.com/troubles-alimentaires/les-troubles-alimentaires-chez-les-jeunes
https://nedic.ca/general-information/
https://www.ifemdr.fr/les-troubles-des-conduites-alimentaires-dans-le-dsm-v/

 

Partout au Québec 514 990-7128 418 317-1288
Sans Frais 1 877 427-6664

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